Si vous êtes étudiant en droit vous vous êtes très certainement déjà posé les questions suivantes : comment réussir mon épreuve ? Comment réussir mon examen le jour J ?  Vous êtes au bon endroit ! Je m’appelle Angie, alias @la_petite_penaliste sur les réseaux sociaux.

Je suis doctorante en droit et chargée de TD’s, je vais vous donner mes 7 conseils pour réussir vos examens et tout déchirer le jour J !

Conseil n°1 : avoir la bonne attitude

La période des examens n’est jamais agréable. C’est une période propice au stress, aux remises en question ou encore parfois malheureusement à la déprime. Je vais vous rassurer, c’est tout à fait normal et humain de ne pas apprécier cette situation. Qui aime passer des examens ? Pas grand monde et c’est bien normal !

Toutefois, vous devez garder à l’esprit qu’il s’agit d’une situation passagère. Dès lors, vous ne devez pas la subir :  vous devez être actif et positif ! Pourquoi partir perdant ? À quoi cela vous sert-il de vous dénigrer ou de vous rabaisser ?

Pensez-vous réellement qu’un athlète de haut niveau, débute la compétition sans envisager de la remporter ? Jamais ! Le conditionnement psychologique fait partie intégrante de la réussite de votre examen.

C’est une étape primordiale et parfois très largement sous-estimée par les étudiants. Il ne s’agit pas simplement de « positiver » mais de réellement croire en vous. Vous êtes capable de réussir votre épreuve. Vous avez des connaissances, vous avez des compétences, vous êtes un futur professionnel du droit, vous pouvez y arriver !  Pourquoi un autre et pas vous ?

Pour développer un mental de guerrier je vous recommande de pratiquer l’autosuggestion. Prenez par exemple quelques citations qui vous inspirent et vous motivent et répétez-les tous les jours avant votre examen. 

En résumé, la première étape pour réussir son examen c’est d’avoir le bon mindset et de partir positif et gagnant ! 

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Conseil n°2 : Gérer son stress et son temps

Difficulté n°1 : la gestion du stress

L’une des premières difficultés lors d’une épreuve est la gestion de votre stress et de vos émotions. Avant l’examen, vous êtes stressés. A la lecture du sujet, vous pouvez être décontenancés et finalement vous pouvez perde vos moyens. À ce stade, vous avez l’impression de ne plus rien savoir et de tout mélanger.

Il va falloir vous ressaisir afin de débuter votre épreuve car le temps tourne. Fermez les yeux un instant, prenez une grande inspiration, expirez, stylo en main, c’est parti !

Faites abstraction du monde qui vous entoure, faites abstraction de l’avant, de l’après, focalisez-vous sur l’instant présent : votre épreuve ! Il n’est pas utile de ressasser le passé en culpabilisant de ne pas avoir assez révisé ou encore d’avoir fait une impasse. C’est fait et vous ne pouvez rien changer. Tout ce que vous pouvez maitriser c’est l’instant présent. Concentrez-vous. Vous êtes intelligent, vous avez des connaissances. Il vous faut les mobiliser. 

Difficulté n°2 : la gestion du temps

La deuxième difficulté d’un examen, c’est la gestion du temps. Une fois le stress du début d’épreuve maîtrisé, vous devez démarrer cette course.

Pour les majeures vous avez en règle générale 3h. Pour les mineures, cela va dépendre du type d’exercice (entre 1h30 pour un petit écrit et 20/30 minutes pour un QCM par exemple). Cela passe très vite.

Par exemple, pour une épreuve de 3 heures, je vous recommande de décomposer votre temps comme suit : 

  • 10/30 min = lecture du sujet (en fonction du type de sujet, si vous avez un cas pratique ou un commentaire c’est normal de passer plus de temps sur cette étape par rapport à une dissertation)
  • 45min = brouillon (pour une gestion optimisée de votre brouillon je vous recommande de vous référer au conseil n°3)
  • 1h20/30 = rédaction
  • 5/10min = relecture 

En résumé, la seconde étape pour réussir son examen consiste à gérer son temps !  C’est une étape cruciale et déterminante pour le bon déroulement de votre épreuve.  

Conseil n°3 : faire un brouillon optimisé

L’importance du brouillon

Il est inconcevable de démarrer la rédaction de votre épreuve sans passer par la case « brouillon ». Même si vous êtes sûr de vous, je ne peux que vous inciter à prendre le temps nécessaire à la réalisation de votre brouillon. Pourquoi ? Ne pas faire de brouillon c’est prendre le risque de se répéter, d’oublier des éléments importants, de manquer de structure ou pire de faire des contresens ! 

Vous l’aurez compris, cette étape est indispensable si vous voulez avoir la moyenne. Attention, faire un brouillon ouimais pas n’importe comment !

Votre brouillon ne doit pas se retourner contre vous. Encore une fois, c’est une question de gestion du temps. Ne passez jamais plus d’1h30 sur votre brouillon.

Pour une épreuve de 3 heures, je vous recommande de passer entre 45min et 1h sur cette étape. 

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Comment faire un brouillon optimisé ? 

Vous ne devez jamais rien rédiger au brouillon. (Hormis l’introduction si cela vous rassure mais vous perdez tout de même du temps). Utilisez de préférence des mots clés et des tirets ! N’oubliez jamais de numéroter les pages de votre brouillon pour ne pas vous emmêler les pinceaux au moment de la rédaction.

Par exemple, pour un cas pratique : vous pouvez utiliser des schémas ou une frise chronologique afin de bien comprendre vos faits. Ensuite, écrire vos problématiques et comment les résoudre (par ex : notion / article / conditions / régime / effets / délai / sanctions / recours etc…). Toujours en utilisant des tirets ! Pour comprendre comment préparer efficacement votre brouillon en fonction du type d’exercice, je vous recommande de vous référer à la méthodologie des exercices juridiques.

En résumé, la troisième étape pour réussir son examen consiste à ne jamais oublier l’étape du brouillon !  Sinon, à vos risques et périls. 

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Conseil n°4 : employer le vocabulaire juridique

Vous êtes étudiant en droit. À cet effet, vous avez l’obligation d’employer le bon vocabulaire. Et en l’occurrence il s’agit du vocabulaire juridique.

Par exemple, une personne ne « fait pas un appel » mais « a interjeté appel ». De la même manière, une cour d’appel rend des « arrêts » et un tribunal rend des « jugements »

Si vous employez le vocabulaire adéquat, vous avez déjà réussi une partie de l’exercice.

En résumé, la quatrième étape pour réussir son examen consiste à employer le vocabulaire juridique et plus précisément le bon vocabulaire juridique ! 

Conseil n°5 : appliquer la méthode des exercices juridiques

Quand vous faites de la pâtisserie, vous suivez à la lettre les instructions afin d’obtenir un délicieux fondant au chocolat. Pour cela vous devez appliquer et respecter plusieurs étapes. C’est exactement la même chose pour votre examen.

Vous avez une dissertation, un commentaire ou cas pratique à faire, vous devez appliquer scrupuleusement la méthode pour atteindre un résultat : la réussite de votre examen.

Une copie avec de bonnes idées et de bons arguments sans méthodologie ne peut pas avoir la moyenne. Les exercices juridiques nécessitent un formalisme particulier et une méthodologie propre. Pour réussir votre examen vous devez les maîtriser. 

Pour cela, je vous recommande en amont de vous entraîner un maximum et de garder tous vos entrainements pour les relire avant vos épreuves. Plus vous allez vous entraîner, plus vous allez comprendre les attentes et les exigences des exercices. C’est en pratiquant que l’on apprend. 

  • Pour le cas pratique, vous devez soigner votre syllogisme (majeure, mineure, conclusion).  
  • En ce qui concerne la dissertation vous devez attacher une importance particulière à votre introduction et à vos développements. Essayez de développer une réflexion par rapport à votre sujet. Ne soyez pas superficiel 
  • Enfin, pour un commentaire d’arrêt, vous devez soigner votre introduction (fiche d’arrêt) et commenter concrètement l’arrêt. Ne vous contentez pas d’un simple « copier-coller ». Pour les questions de méthodologie je vous recommande d’aller voir les différents articles disponibles sur ce blog. Ils seront susceptibles de répondre à vos interrogations.  

En résumé, la cinquième étape pour réussir son examen est d’appliquer méticuleusement la méthodologie des exercices juridiques. 

Conseil n°6 : soigner son argumentation

Outre le fait d’appliquer le bon vocabulaire juridique ainsi que la méthodologie des exercices juridiques, vous devez attacher une attention particulière au contenu de votre devoir. Ainsi il est nécessaire de soigner votre argumentation.

Comment ? Soyez concis et synthétique ! Vous amenez votre correcteur d’un point A à un point B sans passer par Z. 

Pour ce faire, votre raisonnement doit être clair : 

  • Un argument
  • L’explication de votre argument
  • Un exemple
  • L’explication de votre exemple
  • Le mot de la fin pour conclure votre idée ou faire le lien avec la suivante. 

On a tendance à dire que « le trop est l’ennemi du bien » (Serge Lapisse). Ne perdez pas votre correcteur avec des détails inutiles, ne vous répétez pas, ne faites pas de phrases trop longues, ne rédigez pas trop de pages. Une copie de 4 pages peut être excellente tandis qu’une copie de 11 pages peut être médiocre. La quantité n’est pas synonyme de qualité. 

En résumé, la sixième étape pour réussir son examen est de soigner son argumentation. Vous devez être clair, précis et synthétique ! 

Conseil n°7 : soigner sa copie

Soigner sa copie ne signifie pas simplement soigner son écriture. Le jour de l’examen, la forme est presque aussi importante que le fond. De fait, soignez à la fois votre expression écrite, la lisibilité de votre écriture ainsi que la structure de votre copie. Une copie soignée repose donc sur 3 piliers :

  • L’expression écrite
  • La lisibilité de l’écriture
  • La structure et l’aération de la copie

L’expression écrite

Qu’il s’agisse de l’orthographe, la grammaire, la syntaxe ou encore la ponctuation votre écriture doit être irréprochable. Vous n’êtes pas simplement « étudiant en droit ». Il faut voir beaucoup plus loin. Vous êtes les professionnels du droit de demain.

Adoptez dès à présent les bons réflexes et soignez votre expression écrite. La qualité de cette dernière impacte considérablement votre note finale. En effet, une copie entachée de fautes ne présage rien de bon. Malheureusement, vous faites mauvaise impression.

Comment pouvez-vous vous améliorer ?
– Dans un premier temps, n’hésitez pas à faire des petites dictées juridiques le week-end. Par exemple, prenez un paragraphe d’un manuel et demandez à un proche de vous le lire. Corrigez-vous ensuite et recopiez plusieurs fois les mots ou tournures qui vous ont posés des difficultés.
– Dans un second temps, je vous recommande les petites ouvrages Le Robert « Vérifiez votre orthographe », « Écrivez sans fautes » ou encore « Conjuguez sans fautes ».  Il s’agit de petits guides de poche pour améliorer votre écriture et vous corriger au tarif abordable de 4,95€. 

La lisibilité de l’écriture

Essayez de vous mettre à la place de votre correcteur. En face de vous, vous avez le choix entre deux copies : l’une est très joliment écrite et l’autre quasiment illisible. Vers quelle copie allez-vous vous tourner dans un premier temps ? La première sans hésitation ! 

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’une copie mal écrite n’est pas attractive. Vous ne donnez pas envie à votre correcteur d’être lu et c’est très problématique. Ce dernier risque de la mettre de côté et la corriger à la fin. Un correcteur, même impartial reste humain.

Après avoir corrigé des centaines de copies, passer plusieurs minutes à vous déchiffrer agacera votre correcteur et ce dernier sera très certainement moins patient. En effet, il ne s’agit pas d’un exercice de graphologie mais d’une correction de copies ! Ne faites pas perdre patience à votre professeur, cela pourrait vous coûter quelques points. Attention, il ne s’agit pas d’avoir une « écriture parfaite » mais plutôt une écriture soignée. Pour cela appliquez-vous. Mieux vous allez gérer votre temps, plus vous serez à l’aise pour rédiger votre copie.

La structure et l’aération de la copie

Quand vous apprenez un cours et que ce dernier n’est qu’une succession de paragraphes, de « blocs » sans aucune structure, sans aucune aération cela ne vous donne pas envie d’apprendre. C’est la même chose pour votre copie ! Une copie en « bloc » ne donne pas envie. 

Il est nécessaire de rendre votre raisonnement visible en un simple coup d’œil. Laissez respirer votre copie ! Pour cela, rien de plus simple. Il vous suffit de sauter des lignes entre vos différents paragraphes, établir des démarcations entre vos parties, faire un plan apparent etc…

Conclusion

En résumé, la septième et dernière étape pour réussir son examen c’est de soigner sa copie 

En résumé, vous devez arriver à l’examen avec un mental de gagnant, soigner le fond et la forme de votre copie ! 

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